Jeudi 2 juillet

    C'est par une chaude journée que j'ai quitté les stridulations des cigales pour un bus, puis un autre bus, et enfin un TGV. Stressée depuis trois jours, de peur d'oublier quelque chose de crucial, soulagée par l'arrivée miraculeuse d'un colis (NB: Hermès aime aussi les crumbles), j'ai atterri à la gare avec plus de deux heures et demi d'avance (pas d'autre bus...) et mon énorme mais ô combien pratique sac-à-dos de randonnée (parce qu'être ultra-chargée mais avoir les deux mains libres, c'est quand même bien).

    Heureusement que j'avais Dan Simmons avec moi (Hyperion, tome 1) pour ne pas m'endormir complètement... J'ai découvert ce jour-là que la gare TGV d'Aix était très différente l'hiver de l'été: alors qu'on se les gèle à la morte saison (pas beaucoup de différences, que ce soit au niveau du mistral ou des températures, entre l'intérieur et l'extérieur), elle est aménagée l'été, avec des "bornes" de climatisation ! On n'arrête pas le progrès O_o

    J'ai été quand même très soulagée lorsque le train a été annoncé. A l'intérieur, déjà plus beaucoup de place pour les bagages, et un monde impressionnant qui monte dans les wagons. Rien d'intéressant à signaler, cette fois-ci j'étais dans un TGV "normal" donc pas de saltimbanques ni de distribution de masque félin (cf). J'ai appris que, bien qu'il soit interdit de fumer dans un train, certaines personnes ne s'en privent pas. Ca, je l'ai su lorsqu'un des passagers est revenu des toilettes avec une IMMONDE odeur de tabac froid, un truc qui m'écoeure au plus haut point -_-'
    Puis, ENFIN ! Arrivée à Paris. Il fait chaud, très chaud. Mais on m'avait prévenue: pas de vent, grosse chaleur, bla bla. Et je m'y étais même préparée, à fouiller une semaine avant le jour-J sous 35°C (sans un souffle de vent non plus ^^).

    Sur le quai, je retrouve L., l'amie de ma mère qui a accepté de m'héberger. Le RER m'avait presque manqué... Puis arrivée dans le quartier où je vais habiter ces trois prochains jours: Saint-Denis. Il est tard, quoi que le soleil ne soit pas encore couché, mais il y a de l'agitation, ce qui me rassure plutôt.
    Dans une des rues, un trottoir entièrement occupé par une bande de jeunes qui écoutent de la musique à fond. C'est sur ce même trottoir que je verrai, deux jours plus tard, deux chiens manquer de s'entretuer. Je comprends que c'est leur trottoir, que chercher à le traverser, c'est s'exposer à des ennuis... Au loin, des explosions retentissent. L. m'explique que ce sont des gosses qui s'amusent avec des pétards. Vu les détonations, j'imagine de très, très GROS pétards O_o
    Arrivée dans l'appartement. Il fait chaud, il y a beaucoup de bruits, et ce jusqu'à tard (gens qui dansent, jeunes qui jouent, pétards qui explosent... bref). Mais je m'en contrefiche, je trouve ça tellement formidable de pouvoir réaliser quelque chose qui me tient à coeur. D'autant plus que L. a été d'une gentillesse remarquable, me laissant sa maison pour tout le week-end et qui plus est avec de quoi manger o_O J'avoue que la nourriture posait problème pour moi, car pas vraiment le temps d'aller en acheter, et pas les sous pour me nourrir de sandwichs...

    Mais il restait un ou deux problèmes à régler, cependant, notamment celui du vêtement: car, même en habitant à 10 minutes de la station RER, je ne me sentais vraiment pas de traverser Saint-Denis en lolita, surtout avec ce que j'avais pu voir de la faune... Il fallait donc trouver un plan. Et ce plan, je l'ai trouvé, mais j'en dirai plus dans le prochain billet ^^

La prochaine fois, ce sera plus intéressant, moins de blabla et avec des photos, promis ^^

Comments

[Llewella]

Voilà, le vendredi s'est posté tout seul comme un grand ^^ Par contre, je n'ai pas encore eu le temps d'écrire le samedi, donc ce sera peut-être pour vendredi minuit.

[Alfirin]

je suis impatiente de connaitre la suite de tes aventures! donc LE plan..!! ^^

plein de bisous ;)